Fin 2021, le Dr Alexandre García Escrivá (médecin-chef de l’hôpital de Denia et chef du service de neurologie de la Policlinica Glorieta) et son équipe ont donné une conférence sur les troubles de la mémoire et la démence à l’Euro-Club-Denia.
Il s’agissait également de connaître la délimitation entre les deux. Contrairement aux troubles normaux de la mémoire, la démence se manifeste par des limitations persistantes des fonctions intellectuelles qui affectent la vie quotidienne de l’individu. Les déficits/dysfonctionnements dans les domaines suivants sont caractéristiques :
- Pensée abstraite
- Jugement abstrait
- Langue, mémoire, raisonnement
- Tâches constructives
- Reconnaissance de ce qui est perçu
- Changements de personnalité
La démence est un terme générique qui désigne toutes les maladies ayant en commun la perte durable des capacités supérieures et la modification du comportement du patient.
En supposant qu’un patient souffre de démence, on lui donne les noms suivants : maladie d’Alzheimer, démence par corps de Lewy, démence vasculaire, etc.
Lorsque nous ajoutons le terme « sénile », il fait référence à l’âge auquel les symptômes apparaissent pour la première fois. Présenil apparaît avant l’âge de 65 ans, sénile, les symptômes n’apparaissent qu’après cet âge. Ce terme n’est généralement plus utilisé, car il a une connotation négative.
« Nous sommes tous oublieux ! Mais quand cet oubli est-il alarmant ? S’ils entravent le fonctionnement normal et le rendement du travail à l’intérieur ou à l’extérieur de la maison ! »
– Dr Alexandre García Escrivá (Hôpital de Dénia et chef du service de neurologie de la Policlinica Glorieta)
Bien que la démence soit incurable, il existe aujourd’hui de nombreuses thérapies médicamenteuses. Mais même sans médicaments, il est possible de faire beaucoup de choses. Ainsi, on entend par stimulation cognitive l’ensemble des techniques qui visent à améliorer les fonctions cognitives dont dispose chaque individu.
Dans l’encéphalite auto-immune (EA), les zones les moins altérées sont renforcées afin de conserver leurs capacités le plus longtemps possible. Il a été démontré que tous les patients qui participent à un entraînement des capacités cognitives améliorent leur qualité de vie et leur humeur et ralentissent l’évolution de l’aggravation de la maladie aux stades précoces et modérés.
